C'est si compliqué, je suis très mal à l'aise

Deux jours depuis que j'avais embauché Selena et je commençais à vouloir l'étriper, même si elle était parfaite. Même si elle ne m'embêtait pas et même si elle me respectait. Oui je l'avouais... cette fille était différente. elle ne cherchait qu'à m'aider, m'aider à apprécier les femmes. Mais ce n'était pas facile, pas dans mon cas. À cause de moi, elle croit que faire... le sexe était désagréable. J'avais compris qu'elle était donc encore vierge, par chance qu'hier je lui ais expliqué que seul moi avait ce problème avec le sexe.

Aujourd'hui, je n'étais pas dans mon assiette, pas après ce que j'avais appris la veille au téléphone. Maria va venir vivre avec moi. J'en avais pas envie, mais je n'avais pas le choix, sa mère avait exigé que j'aie la garde après son décès. La maman de Maria est décédée hier matin. Je dois récupéré ma fille se soir à l'aéroport. Je n'avais même pas de place pour coucher ma fille. Je lui laisserai mon lit et je prendrai le divan. Comment je vais faire? Je ne savais même pas comment m'occuper d'un enfant, et encore moins une fille. J'étais désespéré, je ne savais plus quoi faire.

Et si Maria ne m'aimait pas? Je l'avais abandonné non? Je soupire au moment où Selena entra dans le bureau. Je la regarde.

Bonjour Selena.

Fallait rester poli non et je suis sûr qu'elle remarquerait quelque chose avec mon humeur. J'ouvre le livre de rendez vous.

On a aucun rendez vous, mais Mme Tules va venir chercher Lou dans une heure. Il fait regarder sa plaie, la crème doit avoir fait effet et prescrire un autre tube de crème à la dame.

J'avais le regard baissé sans cesse. Je ne voulais pas regarder Selena. J'avais beau être contre les femmes, mais je ne pouvais pas l'être contre celle ci. Selena était une fille bien, qui ne cherchait qu'on l'écoute et qui cherchait à aider. Mais je n'étais pas la bonne personne. À mon avis, je n'avais nullement besoin d'aide.

Je sors de mon porte folio, la photo récente de Maria de son premier jour à la maternelle. Je la pose sur ma table et je caresse le cadre.

Sa mère vient de décédée d'un cancer incurable, pauvre petite.

Dis je à voix haute sans faire attention à Selena, mais dans un sens je souhaitais qu'elle le sache. Seule elle pourra m'aider, même si je n'avais aucune confiance en elle. Je regarde Selena.

Je vais... l'envoyer dans une famille d'accueil, je dois aller la chercher se soir à l'aéroport. Faut que je lui trouve une famille.

Je guettais sa réaction, voir comment elle réagira, jamais je ne ferai une chose pareil à mon enfant, mais seul Selena me prouvera si vraiment elle était une femme bien.

Je soupire et pour la première fois, depuis des années, une larme coule sur ma joue.

Ca faisait deux jours que je travaillas chez Julian et je dois dire que je m'y plaisais bien, j'étais payé, je travaillais auprès des animaux et de temps en temps Julian était sympa avec moi. Je devais bien travailler pour qu'il n'ai pas à me dire ce que je devais mieux faire ou pas et tant mieux d'ailleurs. J'essayais de l'aider mais j'avais du mal à y arriver.

Après avoir pris mon petit-déjeuner, je pris ma douche et brossais mes cheveux avant de les attacher en queue de cheval avant de m'habiller d'un jean, d'un T-shirt, d'un gilet et d'une paire de baskets. Je donnais à manger à Boi et Kafi avant de prendre mon manteau et mon sac. J'enfilais mon manteau, fermé la porte et partis au cabinet.

Une fois là-bas, je passais directement au bureau de Julian pour lui dire bonjour, je lui souris quand il me dit bonjour :

- Bonjour Julian.

Il me semblait différent des autres jours, pas dans son assiette, comme si quelque chose le gênait, le rendais mal à l'aise, c'est ça, il avait l'air très mal à l'aise, mais bon, je vais pas lui demander ce qui se passe, il me le dira si il le veut :

- D'accord, je vérifierais la plaie si tu veux.

Il m'avait regardé juste pour me dire bonjour et là il avait constamment le regard baissé mais qu'est-ce qui pouvait le mettre dans un tel état ? Je l'avais jamais vu comme ça et je pensais jamais le voir comme ça d'ailleurs quand j'y pense. Je le vis sortir une photo de son porte-folio et la caressais une fois posée sur la table :

- Oh la pauvre, elle doit être si triste.

Au moins, elle la connaissait, elle savait qui lui avait donné la vie, Julian et moi l'ignorons, j'espérais tout de même retrouver la mienne quand je pourrais payer un voyage aux États-Unis, je pourrais la retrouver, enfin j'espère. Il finit par me regarder, je me mordis la lèvre :

- Euh, je sais que cette histoire me concerne absolument pas mais ... si j'étais toi, je la prendrais avec moi, cette petite vient de perdre sa mère, tu es sa seule famille, elle sait qu'elle a un père qui connait son existence. Elle a besoin de soutien et d'amour, tu as ces deux qualités en toi, j'en suis sûre, cette petite fille a besoin de son père, elle a besoin de toi alors je serais toi, je la garderais mais je suis pas toi et j'ai aucun droit sur cette petite et je peux pas te forcer à la garder.

Je le vis pleurer enfin, je crus voir une larme sur sa joue, je m'approchais de lui après avoir hésité :

- Tu ... tu veux que je te laisse seul ?

Je le regardais et soupirais :

- Tu as sans doute besoin d'être seul, je vais aller m'occuper de Lou.

Je partis au chenil et fis sortir Lou de sa cage, je le portais sur la table d'examen et j'enlevais son pansement pour vérifiais la plaie qui étais presque guéri. Je m'occupais de remettre de la crème et le pansement avant de le remettre dans sa cage en attendant que sa maîtresse vienne le chercher, je retournais voir Julian pour voir si il avait arrêté de pleurer.

Comment pouvais je m'occuper d'une enfant, si je ne sais pas comment? Selena avait surement raison, mais Maria sera mieux avec une famille qui saura s'occuper d'elle qu'avec moi qui ne sais pas comment. Je regarde Selena de retour dans le bureau. Je soupire et essuie mes yeux. Patau vint s'assoir à coté de moi et jappe. Rufus vient carrément se poser sur mes cuisses. Je caresse son doux poil.

Selena, je sais que... tu n'es pas comme les autres, mais je veux croire que je dois garder cette enfant, mais... je pourrai pas l'élever, je ne sais même pas comment faire et je suis seul, j'ai un cabinet à géré plus de 16 heures par jour, je ferais quoi avec Maria pendant qu'elle sera pas à l'école? Elle sera mieux dans une autre famille, qu'avec un père qui n'a jamais voulu d'elle. Moi si un jour j'ai un enfant, c'est parce que je l'aurais voulu cet enfant.

Je me lève et pose le chat par terre. Je m'approche de Selena.

J'ai pas eu le temps de te complimenter, mais je veux que tu saches que, tu es une bonne employée et que tu n'aies pas à craindre de perdre ton emploi. Maintenant j'ai une autre responsabilité sur le dos, une petite fille. Elle sera malheureuse avec moi, mais je ne peux pas l'abandonné comme ma mère l'a fait avec moi. Je ne veux pas qu'elle subisse ce que j'ai subi.

Je soupire et baisse le regard.

Je fis un petit sourire à Julian qui me regarda, je vis son chien s'approcher de lui avant de japper, quant à son chat, il se posa sur ses genoux, je lui souris :

- Merci, tu apprendras à le faire, je suis sûre que c'est facile et puis elle est pas toute petite, elle doit de faire comprendre avec des mots ou des gestes. Si tu veux, je pourrais aller la chercher à la sortie de l'école pendant que tu seras là, je m'occuperais d'elle quand tu seras en consultation. Tu ne veux toujours pas d'elle ? Elle ne risque de pas comprendre pourquoi son papa ne la veux pas ? Elle va se dire que c'est de sa faute alors que cette petite n'a pas demandé à venir au monde.

Il se leva, posa le chat par terre et s'approcha de moi, je le regardai avant de lui sourire :

- Merci. Tu sais, une petite fille, je suis sûre que c'est aussi beaucoup de joie, de bonheur et d'amour, tu as la possibilité de l'élever pour pas qu'elle devienne comme nos mères ou comme les femmes que tu as pû connaître dans ta vis et qui t'ont fait du mal.

Je souris et pris doucement sa main dans la mienne :

- Je suis prête à t'aider si tu acceptes mon aide, il faudra juste dire à cette petite que je ne suis pas sa mère que je t'aide juste enfin si tu acceptes mon aide.

Je lui souris, je voulais juste l'aider et permettre à cette petite de vivre avec sa dernière famille, son papa enfin elle avait peut-être ses grands parents mais sa mère avait choisit de la donner à son père pas à ses parents.

Mais pourquoi veut elle m'aider? On était même pas amoureux l'un de l'autre, elle n'a pas à vouloir m'aider. Surtout qu'elle sait que je n'aime pas les femmes. Si elle voulait m'aider c'est qu'elle... était amoureuse de moi, non? Pas question! Je la regarde intensément.

Dis le moi si tu as des sentiments pour moi! Je vois pas pourquoi tu m'aiderais. On ait même pas des amis, tu es que mon employé, rien de plus!

Je me rassois. J'avais 8 heures pour réfléchir si je garde cette enfant où pas. Je ne pouvais pas l'élever, même si Maria saura me dire si elle sent que je l'aime où pas. J'avais peur, j'étais entrain de redevenir ce garçon peureux. Seule des inconvénients pourraient tout faire gâché mon évolution.

Je ne sais même pas si je vais la garder. Et si à l'aéroport elle a peur de moi? Si elle se met à pleurer parce qu'elle ne veut pas être avec moi? Selena, je ne peux pas le nier, cette enfant est ma fille et je ne peux pas la rejeter, j'ai peur que ce soit elle qui me rejette, c'est pour ça que je ne veux pas sa garde. J'ai peur qu'elle ne m'aime pas comme toutes ces femmes ingrates qui me détestent. C'est moi qui a refusé d'avoir cette enfant dès sa naissance, elle peut très bien m'en vouloir de l'avoir abandonné et en plus elle change carrément de Pays en venant ici.

J'enfouis mes mains sur mon visage. Patau se remet à japper, j'avais oublié de le nourrir. Je me lève et donne à manger à mes animaux. Je me rassois.

Je baissais le regard au sien qui était intense avant de sourire en riant doucement :

- Je ressens rien pour toi, rassures-toi. Je t'aiderais car je vois bien que malgré tout, tu tiens à cette petite, ce qui est normal, c'est ta fille. Je sais que je suis que ton employé mais rien ne nous empêches de devenir des amis, enfin si, tu aimes pas les femmes, mais tu l'as dis, je suis pas comme les autres. Je veux juste t'aider avec ta fille.

Il se rassit, je m'assis en face de lui et le regardai, oui il était mignon mais dire que j'étais amoureuse serait franchir un grand pas et ont n'y est pas encore, je ressens un peu d'attirance, c'est tout :

- Elle te connait pas, il y a des chances qu'elle se mette à pleurer, l'important c'est que tu la mettes en confiance, que tu la protèges et surtout que tu lui dises que tu l'aimes, il y a rien de pire pour un enfant de ne pas se sentir aimer, tu en sais quelque chose. Elle n'a que 4 ans, je suis sûre qu'elle comprenne que tu la voulais pas et puis, elle pourra parler deux langues.

Pendant qu'il donnait à manger à son chien et son chat, j'allais rendre Lou à sa maîtresse et vendis la crème avant de retourner Julian :

- Ta fille a besoin de son père, je veux bien t'aider mais visiblement, tu veux pas de mon aide, libre à toi de le refuser mais je pourrais t'aider comme je le fais ici.

Je lui souris.

Au moins elle n'insistait pas, je m'occuperais seul de ma fille, au pire je lui trouverai une nounou, ce qui me cassera encore plus. Mais je crois que sa mère avait des assurance pour la petite, je m'en servirais pour éduqué ma fille.

Maria ne parle que le français. Je suis parti étudié au Québec et c'est là que j'ai fais le con en allant coucher avec une fille abusive. Elle aurait dû se faire avorté!

Je baisse le regard cruellement.

J'ai pas besoin de ton aide, merci.

Mme Tules arriva. Je lui apportai son chien et elle paya son séjour et le médicament. Vraiment, j'en aurai pour des années avant d'avoir une vrai clientèle et être à l'aise financièrement. Même que je donnais la paie de Selena, je me retrouvais sans argent pour l'épicerie. Je devais avant tout payer, le cabinet et la nourriture pour les animaux en hébergement.

Selena... je suis désolé, je ne veux pas m,attacher à toi, c'est pour ça que je ne veux pas de ton aide. Je ne veux pas tomber amoureux.

Je souris :

- Au moins, vous aurez pas de problèmes pour vous comprendre. Elle voulait de ce bébé peut-être.

Je soupirai, sympa, il me dit qu'il saura pas l'élever et il veut pas de mon aide mais bon, je vais pas le forcer :

- Très bien, comme tu veux. Si jamais tu changes d'avis, tu sais que tu peux me demander.

Je le regardai et soupirai :

- Combien de fois je devrais te le répéter ?! Que tu le veuilles ou pas, tu finiras par tomber amoureux, de moi, d'une cliente ou je sais pas de qui mais de quelqu'un.

J'en avais marre de lui répéter sans arrêt :

- Même si je t'aide, tu ne tomberas pas forcément amoureux de moi.

J'esquissais un léger sourire.

Je lève les yeux au ciel. Je voulais pas tomber amoureux, elle n'avait pas le droit de me dire que j'allais finir par tomber amoureux. Je la regarde.

Justement, je veux pas que tu m'aide parce que... Je baisse le regard .... tu m'attire... sexuellement, mais je veux pas ça, donc, je ne te veux pas comme amie et ni pour aider ma fille, car comme tu le dis, je vais forcément finir par tomber amoureux... de toi, mais j'en ai pas envie. Tu souffriras avec moi et je souffrirai aussi.

Mon portable sonna. Je répondis et écoute la personne à l'autre bout. Je raccroche et je soupire.

Maria sera à Charles de Gaules beaucoup plus tôt que prévu, je vais devoir... te laisser le cabinet. Tu sauras soigner les animaux même si je suis pas là? Au pire il y a le numéro d'un collègue sur le bureau à l'avant, t'auras qu'à le contacter s'il y a un problème.

Je lui souris tout en rougissant.

Je l'écoutais attendant qu'il me dise la raison, je vous raconte pas ma surprise quand il baissa le regard mais encore plus quand il me dit que je l'attirais sexuellement. Je rougis fortement et baissais le regard :

-Tu finiras pas par tomber forcément amoureux de moi, le fait que je t'attire sexuellement ne veux pas dire que tu vas tomber obligatoirement amoureuse de moi.

Je le regardai et souris :

- Oui, c'est bon, je m'en occupe, va la chercher.

Je lui souris quand il sourit en rougissant, j'allais laver ce que j'avais oublie de laver pendant qu'il partait à l'aéroport, je regardai la photo de la petite, elle était toute mignonne sa fille. Elle avait la beauté de son père, oh non mince, j'étais en train de tomber amoureuse de lui. J'attendis qu'il rentre avec sa fille, j'avais tout lavé de fond en comble. J'allais devoir essayer de pas le trouver attirant, surtout qu'il me voulait sexuellement.

Une fois à l'aéroport j'attendis l'arrivé de ma fille. Une vielle dame arrive vers moi, une petite fille à la main. Elle me salua.

Maria, voici ton papa.

La petite s'avança vers moi et me regarda.

Maman est morte, maintenant je dois être avec toi... Julian.

Évidemment, elle m'appellera pas papa. Je lui souris et lui tends ma main.

Alors on va rentrer, là ou je travaille. Tu aimes les animaux?

C'est là que je vis ses yeux briller de tout belle et un sourire montrant ses dents apparut.

Oh oui, j'ai toujours voulu un chien!

Je souris et je retourne au cabinet. Je regarde Selena qui s'occupait de mon chien. Je souris.

Voici... Maria. Maria, Selena, mon employée.

La petite s'approche d'elle.

Tu es trop belle!

Elle lui fit un câlin. Je soupire et baisse le regard. Je n'aurais peut être jamais de calin de la sorte. Mais il était évident que Maria était plus à l'aise avec les femmes.

Je m'occupais du chien de Julian en attendant son retour avec Maria, je souris en le voyant avec Maria. Je souris à Maria :

- Bonjour Maria.

Je souris quand elle me dit que j'étais trop belle :

- Oh merci.

Je la serrais à son câlin, je regardai son père et lui souris, je la laissais caresser le chien :

- Tu devrais lui présenter ton chien et ton chat, elle à l'air de bien aimer les animaux, ça vous permettra de créer un lien père-fille.

Je lui souris et regardai Maria caresser le chien, elle avait l'air de s'habituer à sa nouvelle vie, même si ça faisait que quelques heures. J'essayais d'ignorer mon attirance pour Julian, évitant son regard et rougissant quand il croisait le mien.

Il me jeta un regard amer. Mais qu'est-ce que j'ai fais ? J'ai rien fais et rien dis. Maria avait l'air vraiment heureuse, je souris en voyant Julian la serrer contre lui après qu'elle l'ai appelé "Papa" et qu'elle lui ai dit "Je t'aime". Je souris et les laissa tout les deux en allant m'occuper de la réserve des aliments et des médicaments. Je veux pas l'avouer mais je me rendis compte qu'a part mes chiens, j'ai pas de familles en France. Mes parents sont aux USA, j'ai deux autres parents dans le monde mais sans doute pas en France, j'ai peut-être même des demi-frères et sœurs dans le monde et j'en sais rien. Des larmes se mirent à couler sur mes joues, je m'assis par terre et pleurais. J'étais toute seule, je pouvais en profiter, un client arriva, je séchais mes larmes, je lui donnais ce qu'il voulait, rangeait l'argent et restais à l'accueil, laissant Maria et Julian, tout seuls ensemble. Une dame arriva en urgence avec son chat qui était tombé du neuvième étage, je filais voir Julian :

- Julian, ont a une urgence, un chat qui est tombé du neuvième étage.

Je pris le chat et le mit sur une table d'examen, je crois qu'il avait pas de pattes cassé mais bon, ça c'était à Julian d'en juger.

Je parlais avec ma fille quand Selena vient me voir. Je souris à ma fille et lui expliquai.

Je dois soigner un petit chat et toi tu vas attendre ici d'accord? Avec Patau et Rufus.

Ma fille perdit son sourire et des larmes commencèrent à couler sur ses joues, instantanément je ne savais plus quoi faire.

Non... ne me laisse pas seul, je ne veux pas te perdre papa. Maman a disparu, je veux pas que tu disparaisses.

Je caresse sa joue.

Je serai que dans la pièce à coté.

Noooonnnn....

Elle sanglotait, je ne savais pas quoi faire, mais vraiment pas. Je la laisse donc ainsi seule et je vais voir le chat.

Selena?!

Elle ne m'avait pas suivis, mais qu'est ce qu'elle faisait?

SELENA!! J'ai besoin de toi.

J'entendais ma fille pleurer, je soupire, je ne pouvais pas m'occuper des deux en même temps.

Ca me brisa le coeur de voir Maria pleurer, elle tenait déjà tellement à son père enfin elle avait perdu sa maman, c'est normal qu'elle ne veuille pas perdre son papa. J'étais restée avec Maria, je n'étais pas maman mais j'ai étais avant tout une fille et je ne me sentais pas de laisser Maria toute seule. Je me mise à sa hauteur :

- Maria, ne pleures pas. Ton papa est juste dans une autre pièce, il ne va pas disparaitre, il doit juste s'occuper d'un petit chat qui va sûrement rester un petit moment avec nous. En attendant tu restes avec Patau et Rufus.

Elle se serra contre moi :

- Et toi ? Tu restes avec moi ?

Je lui souris :

- Je peux pas, mon travail c'est d'aider ton papa mais je reviens rapidement, tu me promets d'être sage en attendant qu'ont revienne.

Elle s'assit sur la chaise de son père et me sourit :

- Oui, je vais jouer avec Patau et Rufus.

Je lui souris et rejoins Julian :

- J'ai réussis à calmer un peu Maria.

Je tenais le chat pendant que Julian toucher ses pattes et sa queue pou déceler la moindre cassure ou foulure d'un de ses membres. Même si il avait rien, il faudrait faire une radio et une échographie pour déceler une hémorragie interne et le garder à cause du choc émotionnel.

Je fis tous les examens nécessaires au chat et il avait au final, une patte cassé et une hémorragie interne. Je le soignai et le mis dans une cage et avertis la cliente que je garderais son chat pour une semaine. Elle quitta en payant deux jours d'hébergements. Je retourne vois Selena. Elle avait calmer ma fille, tandis que je n'avais pas su comment. Je la regarde amèrement.

Tu sais quoi? Je te donne ma fille!

Je me retourne et je vis Maria les larmes aux yeux.

Tu ne m'aimes pas?

Son regard plein de tristesse me fendit le coeur. Je me penche et la serres contre moi.

Oui je t'aime, ce n'est pas ça. Papa à un problème de... comportement. Je n'ai jamais aimé une femme et je n'ai jamais eu d'enfant, mais toi, je te connais pas encore, je ne sais pas comment... être avec toi.

Elle embrasse ma joue.

Selena le sait elle. Demande lui de t'aider à s'occuper de moi.

Je soupire, je ne voulais pas de l'aide de Selena, je ne voulais pas m'attacher à une femme, je ne voulais pas tomber amoureux d'elle.

Je ne veux pas de son aide.

Maria me regarde.

Pourquoi?

Je te l'ai dis, j'ai un problème de comportement.

Je savais que ma fille ne comprendrait pas, mais je n'étais pas pour lui dire que je n'aime pas les femmes.

Je le regardai et ouvris de grands yeux :

- Non mais tu rêves ?! C'est ta fille, tu ne peux pas me le donner, elle tient plus à toi qu'à moi, elle ne veut pas perdre son père.

Maria ne comprenait pas la réaction de son père et moi non plus d'ailleurs, ont n'arrivaient pas à comprendre son père. Je regardai Julian :

- Tu vois bien que ta fille t'aime, je veux bien t'aider, rien ne prouve que tu tomberas amoureux de moi si je t'aide et puis ça améliorera vaut relation entre toi et ta fille.

Je lui souris :

- Tu as besoin de moi pour t'aider à t'occuper de ta fille et tu le sais. Maria aussi à l'air de le savoir.

Je regardai Maria qui faisait un grand sourire enfantin à son père.

Je soupire et regarde ma fille et lui souris.

Je sais ce que tu souhaites, je... je réfléchirais chérie, je dois juste y penser.

Je caresse sa petite joue.

Tu veux bien attendre ici? je dois parler à Selena.

Oui papa.

Je me relève et je change de pièce, Selena a dû me suivre. Je savais que je tomberais amoureux d'elle et c'est pas ce que je voulais. Surtout que je n'ai pas l'air à lui plaire, car elle n'a pas l'air de vouloir que je tombe amoureux d'elle. Selena était vraiment différente, elle cherchait vraiment à m'aider dans tout, mais moi je ne voulais pas à cause de mes sentiments. Si je tombe amoureux et qu'elle ne tombe pas amoureuse, je serais perdu. Je préfère ne pas avoir son aide, pour ne pas tomber amoureux. Je regarde Selena une fois dans l'autre pièce, après avoir fermé la porte.

Écoute, tu es mon employée, seulement qu'une employée, on est même pas amis, donc, je ne peux pas accepter ton aide, car, je n'aurai pas assez d'argent pour te payer en gardiennage Selena. En t'engageant, j'ai dû couper dans mes dépenses, je ne pas de quoi assez pour me nourrir moi même, je ne mange qu'un repas par jour, celui du midi, maintenant j'ai Maria à nourrir. Je... je dois couper dans tes heures, ce qui veut dire que tu feras du temps partiel, trois jours au lieu de 5. Je n'ai pas le choix et je peux pas accepter ton aide, car je devrais aussi te payer pour la surveillance de ma fille. Je suis désolé.

Bon, je savais parfaitement mentir, la vrai raison, c'était de ne pas vouloir tombé amoureux d'elle. Mais il est vrai que je devrai la payer pour son aide, mais je n'avais pas les moyen.

Je suivis Julian, il venait de dire à Maria qu'il voulait me parler, je me demandais ce qu'il allait décider et ce qu'il allait m'annoncer. Il me plaisait et je lui plaisais mais que sexuellement :

- Je sais que je suis que ton employé et je te demande pas de me payer pour garder Maria, je serais ravie de le faire gratuitement, tu me paies déjà pour travailler ici, ça me suffit. D'accord, je travaillerais que 3 jours par semaine. Je te demande pas de me payer, je t'aiderais et Maria à l'air de m'apprécier et puis j'ai aussi des chiens.

Je le regardai et lui souris :

- Tu as besoin d'aide avec ta fille et je t'offre le mien gratuitement. Peu de personnes feraient ça, tu peux me croire.

Je plongeai mon regard noisette dans le sien azur :

- Ont peut faire un essaie non ?

Je lui fis un grand sourire.

Je baisse mon regard gêné par le sien. Je soupire. Que dois je dire? Selena était une femme bien, je pouvais pas le nié. J'étais tomber sur le gros lot. Elle me plaisait beaucoup et pas que sexuellement. Sa personnalité, sa beauté et son grand coeur me plaisait et je savais que je tomberais amoureux d'elle, mais j'en avais pas envie, j'en avais peur.

Non c'est bon, je... préfère m'occuper d'elle tout seul. Merci quand même.

Je la regarde un moment, Maria entrant dans la pièce.

J'ai faim papa.

Je soupire, je n'avais rien à lui donner. Je me penche vers elle.

On va devoir attendre, je... je suis en difficulté financière ces temps ci ma chérie.

Elle regarde Selena, je soupire, je la voyais venir.

Selena nous aidera pas ma chérie, papa ne veut pas de son aide.

Mais pourquoi? Tu ne l'aime pas? Elle ressemble beaucoup à maman.

Oui c'était un fait, elles avaient une grande ressemblance, mais de 3 ans plus jeune.

Je sais, mais ce n'est pas ta maman d'accord?

Ma fille me regarda tristement.

J'ai faim moi!

Je m'écroule sur une chaise, je ne savais plus quoi faire. Je ne voulais pas de l'aide de Selena juste parce que je voulais pas tomber amoureux d'elle, mais j'avais vraiment besoin de son aide.

Je crois que regarder Julian dans les yeux était une mauvaise idée, ça le gênait :

- Comme tu veux Julian.

Voilà pourquoi Maria m'aimait bien, je lui rappelais sa maman. Bon ben là, j'ai pas le choix. Je pris la main de Maria :

- Viens avec moi, ont va aller dans une boulangerie pour t'acheter à manger. Je pense qu'ont trouvera quelque chose que tu aimes.

Je regardai Julian et lui souris :

- Tu veux qu'ont te ramènent quelque chose ?

Le plus souvent dans les boulangeries il y avait des sandwichs, des salades, des paninis, des desserts, des viennoiseries, des pâtisseries et des boissons :

- Enfin, si tu veux bien que j'accompagne Maria dans une boulangerie.

Maria me fit un grand sourire. Je lui souris à mon tour, je commençais à m'attacher à cette petite.

Je fixe Selena, mais qu'est ce qu'elle faisait? Je venais de lui dire de ne pas se mêler de mes affaires, de ma fille quoi.

Non merci et... tu ne l'amène pas avec toi.

Et si elle me la kidnappait?

Tu la laisses ici! Maria, va dans mon bureau!

Elle lâche la main de Selena et part en pleurant. Je fixe toujours Selena.

Mais pour qui tu te prends? Qu'est ce que je t'ai dit il y a même pas 2 minutes? De ne pas m'aider!

Je soupire. J'en avais marre.

Je le regardai :

- Je voulais juste l'emmener manger, tu pensais que j'allais faire quoi ? L'enlever ? Tu devrais savoir que je suis pas comme ça.

Je soupirai :

- Tu m'as dis ça mais tu as besoin d'aide. Tu n'en aurais besoin, je t'en donnerais pas mais tu as besoin d'aide. Tu en as besoin !!! Tu ignores comment élever cette petite qui a une part de toi en elle et je peux t'aider, je ne suis pas et ne serais jamais sa mère, j'aurais sûrement jamais aucun droit sur elle mais je peux t'aider à rendre sa vie meilleure. Tu veux pas que je t'aide pour pas tomber amoureux de moi et c'est bien dommage.

Oui, c'était bien dommage car j'étais en train de succomber aux sirènes de l'amour. Je me mise en face de lui et posai mes mains sur son bureau alors que j'étais debout face à lui :

- Je ne cherche qu'à t'aider alors que j'ai pas à le faire. Maintenant réfléchis à ce qui peut bien me pousser à t'aider et gratuitement, à élever ta fille.

Je le fixais dans les yeux.

Je n'aimais pas qu'elle me fixe comme ça dans les yeux. Je baisse le regard pour éviter le sien. Je me pince la lèvre du bas.

Tu veux m'aider parce que j'ai besoin d'aide Selena et comme tu essaie de me prouver que ce n'est pas toutes les femmes qui sont comme celles que je penses, tu veux m'aider, me prouver qu'une femme peut être bien avec moi, mais... je... j'ai pas envie de tomber amoureux de toi, même si je sais que c'est ce qui pourrait arriver.

Je ne la regarde toujours pas et je commence à être nerveux, je sentais toujours son regard sur moi. ça me rendait très mal à l'aise.

Je... va chercher à manger, la petite a faim. Prends l'argent de la dame de tout à l'heure pour le chat qu'on garde.