Entretien d'embauche important ! [PV Julian L. Rousseau]

Si je réussissais cet entretien d'embauche, ce serait formidable, il était près de chez moi, il était pas trop grand, je pourrais rentrer chez moi rapidement, je resterais pas trop longtemps dans le dix-huitième arrondissement et j'aurais un superbe boulot, je travaillerais auprès des animaux. Si mon boss, le vétérinaire, serait mignon, craquant et séduisant, ce serait un plaisir d'aller travailler. J'aurai un salaire et ça me permettrait de bien m'occuper de Kafi, mon berger allemand et de Boi mon scottish.

Je m'étais levée ce matin à 9 heures, j'avais mis une jupe en jean qui m'arrivait au-dessus des genoux, des ballerines, un T-shirt, un gilet et une veste. J'avais attaché mes cheveux avec une tresse et avais mis du fond de teint, du mascara et du rouge à lèvres. Je sortis de mon pavillon et rejoins le cabinet vétérinaire, je respirais un bon coup et entrais, j'attendis dans la salle d'attente que le vétérinaire ou qu'une auxiliaire de santé vienne me voir. J'avais tout, mon CV, ma lettre de motivation et aussi plein d'espoir, l'espoir d'être prise et de travailler avec les animaux.

J'avais pas beaucoup de travail dans cet arrondissement, c'était un avantage, car je pouvais travailler seul. Je n'avais pas d'assistant. J'avais beau être sociable, mais je préférais travailler seul et avant que mon cabinet prenne de l'ampleur et qu'il devient populaire, ça prendra des années, je n'ai donc pas besoin d'employés. J'entendis la cloche de la porte sonner, je devais avoir un client. Mais quand je me rendis devant et que je vis une femme avec des papiers qui semblaient être un CV et une lettre de motivation, je soupire.

Je suis désolé, j'embauche pas pour le moment, revenez dans quelques années.

En plus c'était une femme. Personne ne saura que c'est de la discrimination envers les femmes, si ils ne savent pas que je ne veux pas les embaucher. J'ai un problème avec les femmes, donc je ne veux pas travailler avec elles. J'embaucherais que des hommes.

À moins que vous avez un animal à faire soigner, disparaissez!

Comme je ne voyais pas de cage ou d'animal en laisse, elle n'était pas là pour faire soigner sa bête.

Je vis un homme arriver et soupirer, super, ça commence bien. J'avais même pas eu le temps de m'expliquer que je fus prier de revenir dans quelques années sauf que moi j'avais besoin de ce travail maintenant pas dans quelques années. Comment il aurait réagi si c'était l'inverse, que je lui avais dis avoir besoin de personne et qu'il revienne dans quelques années ? :

- Mais je ...

Bien sûr, la deuxième phrase est encore plus agressive que la première mais c'est logique. Cet homme m'est d'un sympathique. Je baissais la tête, j'avais pas l'habitude de me faire "agresser" comme ça. Sûrement parce que j'évite de me mettre dans des situations dans lesquelles je pourrais me sentir agresser. *Allez Selena, un peu de cran et de courage, il va pas te manger.* Je respirais un grand coup :

- Je suis désolée de ... de vous déranger dans votre travail mais je ... j'ai vraiment besoin de ce travail. J'ai deux chiens et je ... je vais bientôt manquer d'argent pour les nourrir. Prenez-moi à l'essai, vous avez bien besoin de quelqu'un pour tenir les animaux, pour nettoyer, pour vous assister pendant les opérations.

Oui, j'avais joué la carte de mes animaux qui allaient bientôt ne plus avoir à manger, ce qui était vrai d'ailleurs. Si il aimait les animaux, ce qui doit être le cas sinon il tiendrait pas un cabinet vétérinaire, il accepterait de me prendre à l'essai.

Je regarde la femme, elle n'était pas si jeune, mon âge environ. Elle n,avait pas eu la même chance que moi dans ses études, elle cherchait encore du travail. Elle avait deux chiens, j'adorais les chiens, tous les animaux. Je tends ma main pour prendre ses papiers, qu'elle me donna.

Je vais regarder ça.

Lui dis je sans sourire. Je ne souris jamais, surtout pas une femme. Non, si je lui donne sa chance, ça ne sera pas parce qu'elle a des animaux, mais parce qu'elle sera en besoin. Je ne peux pas tolérer le fait qu'un humain se retrouve dans la rue tandis qu'il a un diplôme. Je regarde son CV et sa lettre. Elle avait surement raison, j'aurais besoin d'aide pour le nettoyage et les opération, même si je n'ai fait encore aucune opération. De l'aide ne ferait pas de tord.

D'accord je vais vous essayez, pendant une semaine. Vous pouvez commencer quand?

Évidemment elle était prête maintenant.

Je lui donnai mon CV et ma lettre de motivation quand il me tendit la main. Je n'osais pas lui sourire car il me sourit pas mais bon au moins, il prenait la peine de regarder ça. J'avais un diplôme d'auxiliaire de santé animale, ça devrait aller. Je soupirai de soulagement en fermant les yeux :

- Euh, de suite si vous voulez.

J'avais rien d'autre à faire à part les courses mais va faire les courses sans argent et je n'étais pas une voleuse. Heureusement, j'avais prévu le coup avec mes habits. De toute façon, il allait devoir me faire visiter, me dire les horaires, me montrer sa façon de travailler, combien de rendez-vous il pouvait prendre par heure, enfin tout pour que notre travail d'équipe se passe bien :

- Comme vous le voyez je m'appelle Selena, comment dois-je vous appelez ?

Bon, prendre des risques ça paye, j'en ai la preuve, il me semblait pas très sympathique mai je tenais pas compte de la première idée, j'allais attendre de le connaitre un peu mieux.

Je me fis des photocopie de ses papiers et lui remis les originaux. Elle avait l'air d'une fille beaucoup trop timide, je l'avais remarqué quand elle avait commencé à parler et s'expliquer.

Je suis le Dr Julian Rousseau, mais appelez moi "Dr". Venez je vous montre la place.

Je m'avance à l'arrière du cabinet et je lui fis faire le tour de la place. Patau accourt vers moi la queue branlante et haletant. Je lui caresse la tête.

Tout doux Patau.

Il s'apprêtait à sauter de joie sur Selena. Je continue la visite et nous croisons le panier de mon chat Rufus et je m'arrête dans mon bureau et m'assois à mon fauteuil. Je lui montre la chaise devant pour qu'elle s'assoit.

Pour le moment je n'ai pas beaucoup de travail, donc vous allez vous occuper de ma liste d'achat. Ça vous vas? Le dernière pensionnaire vient juste de quitter le cabinet, j'ai un chat qui devrait arrivé pour ses vaccins dans une heure, vous avez une heure pour me ramener ce que j'ai de besoin.

Je lui donne la liste.

Je repris les originaux de mon CV et de ma lettre de motivation qu'il me rendit :

- Très bien docteur.

Je le suivis et entendit des bruits de pattes et de griffes par terre, je souris en voyant un chien accourir vers nous et prêt à me sauter dessus. Je vis le panier d'un chat avant de m'asseoir à la chaise en face de la sienne, je pris la liste :

- Oui, ça me va. Je file acheter tout ça.

Je me levais et sortis acheter ce qu'il y avait sur la liste, heureusement je connaissais le quartier et savais où trouver ce dont j'avais besoin, enfin ce qu'il y avait sur la liste quoi. Je retournais au cabinet vétérinaire une demi-heure plus tard et allais dans le bureau du vétérinaire :

- Voilà, j'ai tout ce qu'il faut. J'espère que je n'ai pas été trop longue.

Je dois avouer que j'avais couru pour être sûre de pas être longue. Heureusement que les ampoules des vaccins sont résistantes. En même temps si elle l'était pas, j'aurais pas couru :

- Vous voulez que j'aille ranger tout ça ?

Je le regardai, avoir des initiatives, c'est ce que j'avais retenu pendant mes stages, ne pas hésiter à avoir des initiatives.

Je vis Selena revenir et je souris, efficace cette fille! Je lui montre donc l'emplacement où ranger les choses. J'entends la cloche de la porte et j'accours voir.

Bonjour Mme Brenann.

Elle me sourit et pose la cage de son chat sur le comptoir. je regarde la bête et la sors.

Selena? Tu sais comment faire un vaccin?

Je présente Selena à ma cliente.

Elle est à l'essaie.

La dame sourit et va s'assoir pendant qu'on s'occupe de son chat. Je vais à l'arrière avec le chat et Selena. Je lui donne le chat et je prépare les vaccin. Je souris à Selena. Je n'aimais pas les femmes, j'avais un problème avec celle ci. Me voilà pris avec une femme comme partenaire de travail. Je vais devoir vraiment me méfier.

Comme toi et moi on va surement devoir travailler longtemps ensemble, on va se tutoyer, mais fait gaffe à ce que tu dis. Je t'avertis, j'ai mauvais caractère.

Je la regarde.

Je souris en le voyant sourire, je rangeais ce que j'avais acheté et rejoins le patient et Julian :

- Oui, je sais comment en faire.

J'ai fais des études de vétérinaire donc oui, forcément. Je souris à la dame et suivis Julian qui tenait le chat avant de le prendre dans mes bras pendant que Julian préparait le vaccin, je posais le chat sur la table d'examen, je posais une main sur son cou pour l'empêcher de se retourner et de mordre et l'autre sur son dos pour l'empêcher de partir, laissant de la place sur la croupe du chat pour faire le vaccin. Je rendis un sourire à Julian, ça semblait s'arrangeait entre nous même si ça avait pas mal commencer. Oh j'avais pas remarqué qu'il avait mauvais caractère. Je ne dis rien de tout ça bien sûr :

- Euh, oui, d'accord, je t'appelle docteur ou par ton prénom ?

Je lui souris et caressais le chat doucement pour le décontracter et qu'il ne stresse pas :

- Tu veux que je fasses le vaccin ?

Je lui fis un petit sourire.

Je prépare le vaccin et regarde Selena. Je pose la seringue à coté pour prendre la place à Selena.

Oui tu peux m'appeler Julian ou Dr Julian. Vas y tu peux faire le vaccin, je tiens le chat.

Je lui souris faiblement. J'étais très mal à l'aise avec les filles et j'aurais du mal à m'adapter. Avec mon passé, j'aurais du mal à pardonner aux femmes.

Tu sais, faut que tu saches une chose.... Je suis mal à l'aise avec les femmes, c'est pour ça que je suis bête avec toi et que tu risque de beaucoup me trouver désagréable.

Je pris la seringue et lui souris :

- D'accord docteur Julian.

Je lui souris. Je ne me sentais pas prête à l'appeler Julian. J'imbibais un coton d'alcool, le passais sur la peau du chat, pinçais sa peau, plantait l'aiguille, injectais le vaccin, repassa le coton et frottais à l'endroit de la piqûre :

- Et voilà.

Je l'avais écouté et souris :

- Au moins, je saurais que ce ne sera pas contre moi personnellement et je pense pouvoir endurer ça.

Je souris et jetais le tout :

- Voilà, ce chat est tranquille pendant un an.

Je lui souris.

Je soupire et je vais ramener le chat à sa maitresse, elle paya le rendez vous et quitta le cabinet. Je retourne à l'arrière rejoindre Selena.

Non écoute, j'aime pas les femmes, alors ne t'attends pas qu'un jour j'aie des sentiments pour toi, car ça n'arrivera jamais. Alors oublie tout de suite de me trouver mignon, de me vouloir dans ton lit, car ça n'arrivera jamais. J'ai une dent contre les femmes.

Je ramasse les cotons et les jette à la poubelle.

Je n'ai jamais été amoureux et je ne le serais jamais, compris?

Il ramena le chat à sa maîtresse. Je regardai Julian et dis avec un air de surprise :

- Oh, tu es homosexuel ?

Merde pourquoi je pose cette question ? Je soupirai :

- Non, oublies cette question. Je n'ai jamais dis que je vous trouvez mignon ou que je vous voulez dans mon lit.

Je le regardai :

- D'accord, j'ai bien compris, mais si je puis me permettre, l'amour tombe sur chacun de nous quand ont s'y attend le moins.

Je souris et le regardai :

- Il y a d'autres rendez-vous dans la journée ?

Je voulez à tout prix changer de sujet parce que je le trouvais vraiment très mignon mais bon j'allais essayer d'enfouir cette attirance au plus profond de moi.

Je baisse le regard, gêné, cette fille me rendait mal à l'aise. Mais pourquoi pouvait elle croire que j'étais homosexuelle? Je soupire.

Je suis pas Homo! Je... je suis aux femmes moi, mais je les aimes pas c'est tout! Jamais l'amour me tombera dessus.

Je sors du cabinet d'examen et je vais voir la liste des rendez vous et je reviens avec dans le cabinet.

On a encore deux animaux pour la journée.

J'en profite pour lui expliquer les modalité et le montant de son salaire. Je la regarde.

Tant mieux pour toi si tu es déjà amoureuse, mais moi, ça ne me tombera jamais dessus. Les femmes, je les ais en horreur!

Il baissa le regard, oh super, je l'avais gêné :

- Ca va, t'énerves pas, je suis désolée, j'avais pas à te demander une chose pareille, excuse-moi. Pourquoi tu ne nous aimes pas ? Enfin si tu veux pas me le dire, je comprendrais, ne t'inquiètes pas. Si, tu ne le sais pas encore par contre.

Je souris et pris la liste pour regarder les espèces :

- Oh un chat et un chien.

Il me dit mon salaire et m'expliqua les modalités :

- Non, je ne suis pas encore amoureuse mais je l'ai déjà étais, si ça te tomberas dessus, tu as beau nous avoir en horreur, tu tomberas forcément amoureux d'une fille ou à ressentir une attirance pour l'une d'elle.

Je lui souris et alla nettoyer la table d'examen et tout ce qui avait besoin d'être nettoyé. Je regardai Julian :

- Ca pourra être n'importe qui, moi, une cliente, une inconnue, n'importe qui ...

Je le regardai dans les yeux.

Mais pour qui elle se prenait? Pas à moi, ça n'arrivera pas parce que j'ai en horreur les femmes. Par contre, Selena faisait bien son travail, je n'avais pas à me plaindre. Je soupire.

Non je ne tomberai jamais amoureux! J'ai en horreur les femmes... Elle abuse les petits enfants. Tu ne sais pas ce que j'ai vécu. Je suis un enfant abandonné par sa mère sur le pas d'une porte d'une famille abusive, destructrice. J'ai faillis mourir à ma naissance et ma mère a oser m'abandonner! Tu n'es pas différente des autres femmes. Vous n'aimez pas les enfants que vous mettez au monde et si vous en avez pas, vous les abusez sexuellement quand ils ne sont pas les vôtres! Crois moi, j'en sais quelque chose!

Je soupire, je ne sais pas ce qui venait de me prendre à tout lui dire, mais je voulais qu'elle sache qu'elle ne m'aura pas, comme ci j'allais tomber amoureux d'elle!

J'aime tellement pas les femmes, que... j'ai abandonné ma propre fille! J'en ai pas voulu, parce que je ne voulais pas de sa mère, donc pas de l'enfant non plus.

Au final, je n'étais pas mieux que ma mère, mais au moins, Maria vivait avec sa maman.

Je soupirai :

- Je te dis que si et tu peux me faire confiance. Bien sûr que si ont les aiment, sinon ont n'en a pas. Je ne connais pas mes parents biologiques, je sais juste que ma mère c'est faite violé et qu'elle voulait pas de moi et mes parents adoptifs ne m'ont jamais abusé sexuellement. Je suis désolée de ce qui t'es arrivé Julian, mis tu finiras par tomber amoureux, crois-moi.

Je le regardai et soupirai :

- Tu ... tu as abandonné ta propre fille ? Tu es pas mieux que nos deux mères. Mais tu étais amoureux de la mère de ta fille non ?

Je le fixais, j'avais vécu un peu la même chose que lui, en moins pire, je soupirai :

- Ces personnes là ne sont que de minorités de femmes, la plus part ne sont pas comme ça, saches-le.

Je lui souris et attendis le prochain client :

- Apprends à faire confiance aux femmes.

J'allais dans la réserve et rangea les paquets de nourriture et de médicament.

Je soupire un fois qu'elle soit parti en arrière. Elle ne savait pas ce que j'avais vécu. Toutes les femmes étaient pareils. J'ai 27 ans et j'ai jamais été amoureux, tandis qu'elle oui. Ça ne m'arrivera pas, sinon je l'aurais déjà été. Je continue la conversation une fois qu'elle est revenu.

Je n'aimais pas la mère de ma fille. Ce n'était qu'une aventure d'un soir, parce que je voulais essayer le sexe, mais je n'ai pas aimé et cette fille a garder l'enfant et j'ai refusé ma paternité, mais a insisté pour rester en contact. Mais je n'ai jamais vu ma fille et je veux pas la connaitre. Je me suis fait une carapace, je ne suis plus ce petit garçon abusé et timide. Je suis fort et dur maintenant. La confiance ne règne pas chez moi. Les femmes sont tous pareils, abusives des mecs. L'amour ne me tombera pas dessus, parce que je le refuse et je sais que je ne ferais pas exprès pour aimer une femme. Déjà... je vois à quel point tu es insistante sur la chose, j'aime pas ça. Tu es dans cette catégorie de femmes abusives, je le sens.

On sonna à la porte et je m'occupe du chien pendant une heure. Il sera notre pensionnaire pour deux jours. Je retourne à Selna.

Jamais je tomberai amoureux de toi, compris?!

Je la fixe longuement, celle là je l'avais en horreur, encore plus que toutes les autres.

Je retournai le voir après avoir tout rangé :

- Tu as pas aimé faire l'amour ? C'est peut-être pas aussi bien qu'ont le dit. Non, toutes les femmes ne sont pas comme ça et certains hommes sont pires que les femmes. Tu as beau le refuser, tu tomberas amoureux un jour après tu pourras enfuir tes sentiments et te cacher la vérité mais ce serait bête. Je suis pas abusive, j'essaie de t'ouvrir les yeux.

Je le laissais s'occuper du sien et préparais la cage où le chien restera pendant deux jours, je lui mis de l'eau et je me tournai vers Julian :

- Mais je m'en fiche que tu tombes amoureux de moi ou pas. Je suis pas amoureuse de toi, ça m'est égal que tu sois amoureux de moi un jour ou pas.

Je lui souris et allait laver la table d'examen. Je retournais voir Julian et lui dis en soupirant :

- Mais si jamais tu tombes amoureux de moi, dis-le moi.

J'entendis la sonnette de l'entrée, j'allais voir un client qui voulait un anti-vomitif pour son chien, je lui donnais et m'assis en face de lui :

- Ont va bien s'amuser tout les deux.

Je lui souris et secouais la tête.

Cette fille me rendait malade.Jamais je tomberai amoureux d'elle, pourquoi j'aurais à le lui dire? Elle m'énervait. Je l'aimais pas. Je crois pas pouvoir l'embaucher réellement, je suis pas à l'aise. J'attends qu'elle revient avant de continuer à parler.

Jamais je tomberai amoureux de toi. J'aime pas les femmes! T'as pas à m'ouvrir les yeux! Je ne t'aime pas OK, surtout toi, tu es de la pire espèce. Tu serais la première à me laisser tomber si je devenais amoureux de toi, donc cesse de me contredire et de me faire croire des choses qui sont fausses chez les femmes!

Je m'assois à mon bureau, je regarde l'heure. Je soupire et fixe Selena. Je prépare un chèque de paie à l'avance, pour sa journée, comme ça elle pourra manger et nourrir ses chien.

Tiens, ton premier chèque, t'auras pas à attendre à dans deux semaines, pendant une semaine, je te donnerai ta paie de la journée. Je ne t'aime pas, mais je ne peux pas te laisser crever de faim pendant que tu attends ton premier chèque. Tu reviens demain à 8:00. Bonne fin de journée.

Je ramasse mes choses et une fois Selena sortis, je ferme la cabinet et je monte juste au dessus dans mon apparte.

Je soupirai :

- Comme tu veux mais tu as tord.

Je pris le chèque :

- Merci et à demain.

Je partis faire les courses pour mes chiens et moi.

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